Les ventres jaunes
de Jean Anglade « Dans ce bastringue, chaque instrument avait sa musique propre, triangle, petite flûte, trombone ou grosse caisse. Les enclumes sonnaient matines, les découpoirs cliquetaient, les soufflets de forge mugissaient, les martinets battaient la chamade, les bains d’huile rissolaient, les courroies clapotaient, les meules miaulaient, crissaient, gémissaient. Parfois éclataient. M. Barrier remarqua les mains ingénieuses de Jacques Pitelet, le retira de la meule et fit de lui son plus habile martinaire. » Les Ventres jaunes sont la fierté de l’artisanat auvergnat. Ils ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. « Mariés à leur planche, beaucoup plus qu’à leur femme », les émouleurs s’épuisent douze heures durant, couchés sur la meule dont les projections de grès et de limaille font d’eux les Ventres jaunes. Leur travail pénible, qu’ils aiment pourtant profondément, met à rude épreuve leur santé. Maurice Pitelet, dit « Tchoucossa », appartient à cette truculente société d’ouvriers. Marié à Hortense, une fille de la campagne, père comblé trois garçons, il s’enorgueillit d’appartenir à l’aristocratie de la profession coutelière et souhaite pouvoir transmettre le flambeau à l’un de ses fils. De 1883 à 1911, s’égrènent les années laborieuses de cette famille attachante avec ses coups d’éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles et pittoresques. |
Titre : | Les ventres jaunes |
Auteurs : | Jean Anglade, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Le Mans : Libra diffusio, 2007 |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84492-247-2 |
Format : | 361 p. / 24 cm |
Langues: | Français |
Index. décimale : | R (Romans) |
Résumé : | « Dans ce bastringue, chaque instrument avait sa musique propre, triangle, petite flûte, trombone ou grosse caisse. Les enclumes sonnaient matines, les découpoirs cliquetaient, les soufflets de forge mugissaient, les martinets battaient la chamade, les bains d’huile rissolaient, les courroies clapotaient, les meules miaulaient, crissaient, gémissaient. Parfois éclataient. M. Barrier remarqua les mains ingénieuses de Jacques Pitelet, le retira de la meule et fit de lui son plus habile martinaire. » Les Ventres jaunes sont la fierté de l’artisanat auvergnat. Ils ont donné à la coutellerie de Thiers sa noblesse et sa renommée internationale. « Mariés à leur planche, beaucoup plus qu’à leur femme », les émouleurs s’épuisent douze heures durant, couchés sur la meule dont les projections de grès et de limaille font d’eux les Ventres jaunes. Leur travail pénible, qu’ils aiment pourtant profondément, met à rude épreuve leur santé. Maurice Pitelet, dit « Tchoucossa », appartient à cette truculente société d’ouvriers. Marié à Hortense, une fille de la campagne, père comblé trois garçons, il s’enorgueillit d’appartenir à l’aristocratie de la profession coutelière et souhaite pouvoir transmettre le flambeau à l’un de ses fils. De 1883 à 1911, s’égrènent les années laborieuses de cette famille attachante avec ses coups d’éclat, ses drames, ses destinées imprévisibles et pittoresques. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Support | Localisation | Section | Cote | Disponibilité |
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0200590540 | Livre | Médiathèque de Phalsbourg | Romans & Romans étrangers | R ANG | Disponible |